Un voyage culinaire, ça vous tente ? Venez découvrir des saveurs régionales, de la Suisse à la Thaïlande, de l’Espagne à la Corée du Sud, en passant par Madagascar, le Brésil et le Japon. En attendant d’y aller : dégustons ensemble, à distance…
Les aliments frais ne sont pas seulement une source de nourriture; c’est une célébration des saveurs, un témoignage de l’abondance de la nature et un cadeau pour le corps et l’esprit.
Qualité des aliments frais
En général, l’on se soucie de la qualité de l’alimentation pour diverses raisons; notamment la santé, le goût, la durabilité et le bien-être des animaux. Cela a conduit à une demande croissante d’aliments de qualité, biologiques, d’origine locale et produits de manière durable. La qualité des aliments peut avoir une incidence sur leur valeur nutritionnelle, goût, texture et plaisir qu’ils procurent.
Le terme « qualité alimentaire » fait référence aux attributs des aliments qui déterminent leur valeur et l’intérêt pour leur consommation. Différents facteurs contribuent à la qualité des aliments.
- La valeur nutritionnelle - Teneur en nutriments de l’aliment, vitamines, les minéraux, les protéines et les fibres.
- Le goût - Saveur, arôme et texture de l’aliment qui contribuent à son attrait sensoriel.
- La sécurité - Absence de substances nocives, de contaminants, d'agents pathogènes ou allergènes.
- La fraîcheur - Degré auquel la denrée alimentaire est exempte d’altération, de décomposition ou de rancissement.
- L'apparence - Attrait visuel de l’aliment, tel que la couleur, la forme et la taille.
Choix des consommateurs
Les consommateurs veulent des aliments qui ont bon goût, qui sont agréables à regarder et qui sont bons pour eux. Bien que des éléments tels que les préférences personnelles, les normes culturelles et les normes réglementaires puissent influencer la perception de la qualité des aliments, le principe de base d’une alimentation de qualité est plus ou moins le même partout.
Bien manger sans se ruiner
Privilégier les produits bruts non transformés
Au-delà de l’aspect santé, bienvenu, et des multiples additifs que vous éviterez, manger des produits bruts le moins travaillés, le moins dénaturés possibles est aussi économique.
Les blancs de poulet coûtent environ 3 fois plus cher que le poulet acheté entier. Il en est souvent de même pour les poissons : achetés entiers, ils sont bien plus économiques que lorsqu’ils sont commercialisés en filet.
Cuisiner des produits simples
Bien manger en maîtrisant son budget, c’est privilégier des produits simples et économiques en cuisine. Maquereaux, sardines, plie, viande à braiser, porc, poulet, œufs, légumineuses, légumes, fruits de saison… sont vos amis pour une cuisine à la fois délicieuse et économique !
Cela n’empêche pas de « craquer » de temps en temps pour une belle côte de boeuf maturée à point.
Acheter des produits de saison
Les supermarchés nous ont habitués à avoir de tout, tout le temps. Cette abondance de produits toute l’année a été permise par la mondialisation et l’industrialisation des méthodes de production.
Par exemple, 90% des tomates poussent hors-sol dans des serres chauffées de novembre à mai. Or, la saison des tomates qui poussent naturellement dans la terre sans chauffage s’étend en gros de mai/juin au début de l’automne. Au-delà de l’aspect environnemental, la « tomate d’hiver » coûtera toujours plus cher que des légumes d’hiver comme les poireaux, carottes et autres courges.
D’une manière générale, il est recommandé d’attendre le coeur de saison pour trouver des produits au bon rapport qualité/prix. Par exemple, l’asperge est deux fois moins chère à mi-saison qu’au début de saison. Même chose pour les fraises: en pleine saison, le rapport qualité/prix est bien meilleur.
Sans oublier la cueillette qui a tout pour plaire, cueillette sauvage ou cueillette à la ferme.
Végétaliser l’assiette
Notre régime alimentaire est, souvent à tort, réputé trop carné. Au-delà de l’aspect équilibre alimentaire, il y a un intérêt d’un point de vue économique à réduire la quantité de viande achetée au profit de légumes.
Fromages, oeufs associés aux légumes sont bénéfiques. Soupes, salades et fromages méritent de souvent figurer au menu.
Privilégier le porc, et 3 ou 4 fois par mois, du boeuf qui a été bien élevé et bien nourri choisi avec attention est sensé.
La végétalisation de l’assiette est un levier majeur pour équilibrer le budget même en période d’inflation.
S’organiser et cuisiner
Chez soi, il convient de s’organiser pour éviter le gaspillage en priorisant les aliments en fonction de leurs dates de péremption. Consommer en premier les aliments sensibles comme la viande hachée ou le poisson.
Et cuisiner, bien sûr ! C’est la garantie de pouvoir bien manger tout en maîtrisant son budget.
Valoriser les produits en totalité
Valoriser les produits ou l’art d’accommoder les restes. En achetant de bons produits bruts, l’avantage est de pouvoir valoriser la totalité du produit : fanes et épluchures de légumes, restes de viande, etc.
Faire des listes, acheter et cuisiner des aliments simples et bruts de saison, rééquilibrer son assiette avec plus de légumes, accommoder les restes, c’est ce que faisaient nos grands-mères. Nous pouvons retrouver une alimentation à la fois bonne pour nous et notre porte-monnaie !